L’annonce du projet Chamouchouane
Bout de l’ile, la ligne 735 Kv qui légalement n’existe pas.
Le 24 avril 2015, le premier Ministre Philippe Couillard ,
le ministre Pierre Arcand et le Président d’Hydro Québec Thierry Vandal
annonçaient le projet de ligne a 735,000 Volts Chamouchouane Bout de l’ile. Ce
projet se divise en deux sections. Le premier, un tronçon de 403 Km rejoint le
poste Chamouchouane a Notre Dame de la Dorée au Lac St-Jean au nouveau poste
Judith Jasmin qui sera construit à Terrebonne. Le deuxième un tronçon de 19 Km
vient intercepter la ligne Jacques Cartier Duvernay au niveau de St Roch de
l’Achigan et la détourner sur 19 Km vers le poste Bout de l’Ile.
Voici le video et l’article de
l’annonce :
Ce qu’il faut savoir, c’est que la construction d’un tel
projet est régie par plusieurs lois au Québec. Entre autres :
·
Le code civil
·
La loi d’Hydro Québec
·
La loi du régime des eaux
·
La loi de l’expropriation
·
La LQE ( Loi sur la qualité de l’environnement )
Par la suite on appellera la ligne 735 Kv de 403 Km tout
simplement Chamouchouane Bout de l’ile alors qu’en réalité il s’agit la ligne Chamouchouane
Judith Jasmin. Il ne s’agit pas d’un détail juridique anodin. Tous les
documents légaux qui suivront réfèrent à la Chamouchouane Bout de l’ile … ligne
qui n’existe pas !
Ainsi :
·
Les décrets Gouvernementaux demandés par Hydro
Québec selon sa propre loi seraient invalides car ils ne portent pas les bonnes
désignations des postes sources.
·
Les certificats d’autorisation délivrés par le
MDDELCC, qui sont l’équivalent d’un permis d’opérer sont défectueux.
·
Les avis d’expropriation des terrains et
résidences déposés au registre foncier requis pour le passage de la ligne ne
valent rien légalement.
Mais ou étaient les nombreux avocats d’Hydro Québec ? A quoi
pensaient les dizaines de Notaires qui ont rédigé des centaines de documents
qui seraient légalement invalides alors que c’est leur responsabilité
professionnelle de s’assurer de la validité des documents légaux.
Tout l’environnement légal du projet Chamouchouane Bout de
l’ile à partir des décrets jusqu’aux expropriations en passant les permis de
construction et d’opération pourraient être invalidés et à refaire. Comment
Hydro Québec entend elle corriger cette bévue monumentale et à quel cout ?
Monday, 14 May 2018
ReplyDeleteUNE LIGNE QUI NE PORTE PAS LE BON NOM! INCROYABLE CAFOUILLAGE!
Heureusement qu'on vous a Monsieur Morin. Plus ils sont nombreux pour faire les constats, les analyses, plus les gens se fient sur les uns et les autres. Le niveau d'incompétence est atteint suivant le nombre des personnes impliquées.
Combien de personnes faudrait-il poursuivre ?
Tous les incompétents qui ont signé des documents doivent subir les conséquences de leurs actions.
Plus il y a de monde autour d'une table plus les gens s'appuient sur l'autre pour décider. S'il y a un cratère au bout, ils vont tous s'y engouffrer.